languageالعربية

La Libye invite les entreprises tunisiennes à réactiver leurs contrats

Le gouvernement libyen invite les entreprises tunisiennes qui avaient conclu des contrats dans le cadre du programme "la Libye de demain", suspendu depuis 2010, à réactiver ces contrats et à engager des négociations avec ses représentants pour se remettre au travail, selon le vice-président du Conseil d'affaires Tuniso-africain (Tunisia-Africa Business Council- TABC), Issam Ben Youssef.

Ces contrats, conclus dans le cadre de ce programme lancé en 2006, pourraient drainer un chiffre d’affaires allant de 3 à 4 milliards de dinars, a-t-il dit, dans une déclaration à l'Agence TAP, soulignant que la relance de ces contrats permettra de redynamiser l’activité économique, de faire fonctionner les usines, et par conséquence, de créer de nouveaux postes d’emploi au profit de la main-d'œuvre tunisienne en Libye.

"La Tunisie demeure un partenaire stratégique de la Libye, et " ni la Turquie, ni l’Italie ne sont en mesure de prendre sa place sur ce marché ", a affirmé Ben Youssef, qui était en visite récemment, en Libye.

Cette visite lui a permis de rencontrer les ministres des Affaires étrangères, de l'Agriculture, du Travail et de la formation, et de la gouvernance locale, ainsi que les membres de l'Instance de la promotion de l'industrie nationale libyenne. Il a eu également, des entrevues avec les représentants du Conseil des hommes d’affaires libyens et du directeur général de la Banque islamique libyenne.

Pour lui, il faut juste identifier des solutions pour surmonter les difficultés existantes et réussir à redynamiser la coopération bilatérale. Il a, à cet égard, appelé à faciliter les procédures administratives au profit de l'investisseur libyen, à lui accorder priorité et avantages, ainsi qu’à activer l'accord de libre-échange entre les deux pays, qui remonte à 2001.

La valeur des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Libye est tombée à moins d'un milliard de dinars, actuellement, contre environ 3,5 milliards de dinars avant 2010, et ce, outre les transactions de services (études et travaux publics) dont la valeur dépassaient, avant 2010, les 3 milliards de dinars.

(TAP)